Traces ...
Traces de l'Université d'été sur le ressourcement
Le 22 juillet 2021, toute l'équipe de Relayance s'est réunie avec quelques membres de son réseau ainsi que certains clients. Nous étions 9 en tout.
Après des présentations mutuelles, nous nous sommes laissés conter ce qu'était le ressourcement pour nous. Un riche temps de partage, nourri par quelques apports théoriques et des suggestions bibliographiques.
Le comédien Jean Haderer, avec qui nous travaillons régulièrement, nous a lu un texte. Corinne Marquis nous a guidé pour une courte méditation. Après une phase de bilan, chacun est reparti avec en cadeau le dernier ouvrage d'Edgar Morin pour s'inspirer.
Voici la synthèse des échanges, rédigée lors de la séance par Sébastien Weill.
Être disponible à ce qui fonde.
Ne pas se laisser envahir.
Savoir être présent à ce qui fait sens.
S’outiller pour pouvoir rester ouvert.
Penser à mon énergie. A l’énergie des autres.
La conscientiser, la conserver.
Apprendre à se connaître.
M’isoler. Respirer.
Des énormes colères. Je bondis. Bouquiner un livre sur Tchernobyl et canaliser ma colère. Me positionner. Prendre du recul et comprendre. Ne pas me faire embarquer dans des injonctions. Aider mes jeunes ados. Déposer les choses. Trouver la ressource qui permet d’avancer.
Faire mes siestes. En semaine comme en week-end.
Me connecter avec du vivant. En terrasse ou ailleurs.
Sentir le vent et le soleil sur ma peau.
Être en contact avec de vieux sages. Recevoir et donner.
La solitude et le silence. Me retrouver seule chez moi. Être au cœur de la nature en contact avec les arbres. Marcher.
La beauté. Voir de belles choses.
Parler avec quelqu’un qui m’écoute. Vraiment.
Revenir à moi-même et calmer ma radio non-stop en étant dans mes pieds ou dans mon assiette. Avec gratitude.
Avoir conscience que « les hobbits » me détendent mais ne me ressourcent pas.
Développer ma joie en ayant conscience de ce que la vie m’offre. Dire « oui » à la vie et être tendre avec ma colère.
Ressourcer oui, mais ressourcement non. Être en quête de la source. De l’eau. La fontaine. La nature. Être en contact avec ma sagesse interne. Ne pas subir et transformer à mon niveau. Détourner, contourner et construire. Me poser sur une terrasse et voir les gens. Voir le jour se lever, voir l’oiseau.
Avant, de grandes tablées, des concerts, du contact. Et maintenant, prise de recul et une part d’humain retrouvé. Du recul pour m’autoriser de la liberté. Bientôt, m’autoriser à travailler différemment.
Trouver de la clarté dans mes pensées et mes émotions. Voir, malgré le poème qu’il y a en nous, la violence dans chacun de nous.
Mettre en action des oasis. Pierre Rabhi. Edgard Morin. Traduire dans le réel et le transformer.
Avoir et cultiver la croyance que l’on peut trouver en chacun de nous les ressources dont nous avons besoin.
Éprouver. Me sentir immergé. Me sentir appartenir.
L’horizon est une fiction que le réel ignore. Croire en la force du poème. La pulsion. L’ailleurs. L’inattendu. La fraicheur. Parler à ma pensée.
Mes valeurs. Reconnaître que je suis capable de ne pas écouter mon propre corps. La peinture. Ma grotte. Mon rituel.
Prendre vie. Reprendre vie. Retourner aux racines. Raconter une histoire. Mes retraites. M’arrêter ensemble. Des paroles nourrissantes. Échanger d’êtres à êtres. Tout capter. Faire ensemble des choses proches de la terre. Douceur. Remettre l’incertitude au centre. Nous perdre. Me connecter à ce qui fait source et garder l’espoir. Pourquoi on est là et avec qui. La forêt et la pluie. Être dans le dur et ne pas avoir le droit de tomber. Ma loyauté par rapport à ma vérité. Savoir que l’autre sait où je suis. L’œil qui pétille. Être fidèle à ce que je me suis dit. Fidélité fondatrice.
Et puis, choisir ma fréquence, ma vibration.